Foulards (Écharpes) (Bandanas) KOKOM de coton 70cmX70cm. (Lire l'histoire de ces superbes foulards). PLUSIEURS CHOIX DE COULEURS! Faits au Canada par une compagnie autochtone.(LIVRAISON INCLUSE)
Foulards (Écharpes) (Bandanas) KOKOM de coton 70cmX70cm. (Lire l'histoire de ces superbes foulards). PLUSIEURS CHOIX DE COULEURS! Faits au Canada par une compagnie autochtone.(LIVRAISON INCLUSE)
Les origines ukrainiennes d’un foulard autochtone Kokum signifie « grand-mère » en cri.
« Ces écharpes sont un symbole de force et de persévérance. »
Le foulard de Kokum est un foulard traditionnel des communautés roms des pays de l'Est. Pourtant, il est aujourd'hui très souvent porté par les aînées autochtones, mais aussi par les plus jeunes femmes et les filles.
Ils sont parfois intégrés dans les tenues cérémoniales de pow-wow, ou simplement utilisés comme accessoires dans des tenues de tous les jours. On voit des jeunes qui reprennent ces foulards. Ils les utilisent comme bandeaux ou comme accessoires dans leurs sacs à main ou dans leurs jupes.
Le foulard est un lien entre les deux peuples qui remonterait aux premiers immigrants roms et ukrainiens à la fin du 19e siècle, selon Dafina Savìc, cofondatrice de l’organisme à but non lucratif Romanipe. Elle ajoute que le foulard est un symbole de fierté, d’identité et de résilience pour les Roms du Canada.
La cofondatrice explique que les Roms étaient esclaves en Roumanie avant l'abolition de l'esclavage à la fin des années 1850. Ils ont également subi et continuent de subir des discriminations dans plusieurs pays d'Europe.
Après l'abolition de l'esclavage, ils sont arrivés en plus grand nombre dans les Amériques, tout en restant discrets. Le Canada compterait, selon elle, entre 80 000 et 100 000 Roms.
« [Les Roms] ont vécu une émancipation [en immigrant en Amérique] grâce au fait qu’ils sont [...] une minorité invisible. »
Dafina Savìc nous explique comment un projet de loi adopté par le gouvernement Harper en 2012 a toutefois ravivé les discriminations contre les Roms au Canada.
Elle aborde également la récente reconnaissance par des instances influentes des violences subies par les communautés autochtones et Roms, de même que la signification de cette reconnaissance pour les peuples visés.